Cernobil : tante bugie !
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Cernobil : tante bugie !
Eccu qualchì strattu di documenti ufficiali, chì facenu vede cum’è l’autorità è i so scentifichi, ci anu purtatu di fole in canzone.
U prefettu di Regione à u Presidente di l’Assemblea di Corsica, u 4 di sittembre 1986 :
« Par délibération visée en référence, votre Assemblée a adopté une motion en vue d’être renseignée sur les conditions dans lesquelles sont assurés en Corse, les contrôles de la radioactivité et l’information des populations en cas d’incident ou d’accident de ce genre.
A titre préliminaire, je me permets de retenir que le premier membre de ladite motion « …sans que l’opinion en ait été informée… » contient une inexactitude rectifiée par la page 4, in fine, du récapitulatif joint à la présente. Dans ce même domaine, je dois souligner que j’avais jugé utile et démocratique de tenir le 30 mai 1986, une conférence de presse en compagnie de MM. ALBERTI (Directeur Départemental de la Protection Civile), SAPIN (Directeur des Services Vétérinaires) MAURY (Ingénieur Sanitaire Départemental), qui avaient rendu compte avec loyauté et compétence de l’évolution des prétendues radiations sur la Corse. Certains journalistes ont cru, ultérieurement, bon de crier à la « désinformation », oubliant qu’ils avaient été présents à cette même conférence de presse.
Les questions posées appellent de ma part les réponses suivantes :
1) Les prélèvements permettant le contrôle de la radioactivité sont en charge :
a) des services de la Météorologie Nationale pour la radio-activité atmosphérique. Une membrane faisant office de filtre est adressée chaque jour (depuis près de vingt ans) par la station météorologique de CAMPO DELL’ORO au service Central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) du Ministère de la Santé.(1)
b) Les services de la DASS prélèvent des échantillons de laits, d’eau de mer et d’eau douce et les adressent chaque mois au SCPRI dans des flacons spécialement conditionnés.
c) 34 appareils « Alarme-radia-air » sont installés depuis 15 ans en région CORSE, dans des brigades de gendarmerie le plus souvent (31) dans les centres de secours de sapeurs-pompiers (à AJACCIO et BASTIA) et à la Base Aéronavale d’AJACCIO.(…) Dans la nuit du 30 avril au 1er mai dernier, seul l’appareil des pompiers d’AJACCIO s’est déclenché pour une valeur affichée de 0,5 millirem, alors que tous les autres appareils de CORSE (y compris celui d’ASPRETTO) restaient muets. (…)(3)
2) Seul le SCPRI est en mesure d’analyser les prélèvements réalisés et surtout d’en interpréter correctement les résultats.
En effet, cet organisme, qui fait autorité sur le plan européen et mondial(2), a accumulé depuis vingt ans des études et des données scientifiques qui lui ont donné une expérience inégalable dans ce domaine.(…)
Dans le cas particulier de TCHERNOBYL, le SCPRI, au vu des renseignements recueillis, a immédiatement informé les services publics et la presse des effets négligeables de cet accident sur la santé des populations en France.
Cette voix autorisée n’ayant pas reçu d’écho suffisant, j’ai été amené à donner d’abord les indications utiles à la presse locale dès le 30 mai.
Là encore, les informations officielles ont été quelque peu occultées par des rumeurs dont le côté « sensationnel » paraissait beaucoup plus passionnant que la banale réalité.
La campagne d’intoxication, s’étant poursuivie pendant le mois de juin, j’ai obtenu la participation du Docteur MORONI, médecin biologiste, Directeur adjoint du SCPRI, et de Mme de SUZZONI, polytechnicienne, conseiller technique du Ministre de la Santé, à une conférence de presse que j’ai organisée le 15 juillet dernier dans mon bureau.
La clarté et la pertinence des réponses données aux journalistes par ces deux éminents spécialistes ont permis enfin de lever les dernières craintes de la population insulaire.
Pour compléter votre information, je joins sous ce pli trois documents qui vous apporteront les éclaircissements nécessaires sur cette curieuse affaire au cours de laquelle un événement, effectivement très grave pour son environnement immédiat (en RUSSIE), a été transformé en une campagne virulente contre l’industrie nucléaire en Europe Occidentale et en France.(4)
Il est vrai que cette manœuvre a pu réussir grâce au manque de connaissance du public sur la radioactivité. (…) »
(1) Nantu à i raporti trà a Meteorologia Naziunale è u SCPRI, ci vole à ramintassi chì à l’epica di u scumpientu, false carte meteo sò state fatte è publicate à a televisiò, per facci crede chì u nulu di Cernobil s’era arestatu à a fruntiera francese cum’è una vittura davant’à un postu di dugana !(NDAR)
(2) Quessu, u dettetore, viaghjava bè. Ma pudia inchietà a ghjente. Allora, l’amministrazione a trovu subitu a soluzione : l’hà fattu sbrancà ! Hè quant’à rompe u termometru per fà calà a frebba…(NDAR)
(3) Avà, incù tutte e bugie chì sò state scuperte, più nimu ùn pò pretende chì u SCPRI a fattu, à l’epica, u so travagliu cum’ellu si deve. U so direttore, Pierre Pellerin hè statu messu in esamine. Per avà, hè presuntu nucente.(NDAR)
(4) Eccu u prublema : a verità minacciava u pianu di sviluppu nucleare francese.
Pruposta di resoluzione dipusitata davanti à u Parlamentu Aurupeu, da Mma BLOCH von BLOTTNITZ, u 2 di ghjugnu 1987:
« Le parlement européen,
A. considérant que le public vient seulement d’apprendre que la Corse compte parmi les régions de la communauté qui ont été le plus contaminées par les retombées radioactives dues à l’accident majeur de TCHERNOBYL,
B. considérant que la population de la Corse n’a été mise en garde en aucune manière contre les dangers de la contamination radioactive,
C. considérant que les autorités responsables n’ont appliqué aucune mesure de protection en Corse,(1)
1. souligne que les dommages causés à la population et aux animaux par les retombées de TCHERNOBYL seront les plus graves là où les mesures les moins efficaces ont été opposées à la contamination la plus forte ;
2. estime dès lors que la population de la Corse est particulièrement menacée ;
3. fait remarquer que des observations non officielles concernant l’état sanitaire des bovins et d’autres animaux ainsi que leur descendance suscitent en Corse comme en Bavière de vives préoccupations ;
4. estime qu’en raison précisément de la gravité des négligences, il est urgent d’appliquer en Corse des mesures de radioprotection et de prévention ;
5. demande des études systématiques des effets des retombées sur les hommes et les animaux en Corse ;
6. rappelle que cette demande a été formulée à plusieurs reprises par le Parlement européen ; (2)
7. invite la Commission et les autorités françaises compétentes à donner suite à cette demande ;
8. charge son Président de transmettre le présente résolution. »
(1) Si vede chì issa pusizione hè assai luntana di quella di l’amministrazione francese (cf. supra : lettera di u prefettu à u presidente di l’Assemblea di Corsica in 1986).(NDAR)
(2) In fatti ci vulerà aspettà torna 12 anni è a muzione di u gruppu naziunalistu à l’Assemblea di Corsica, in 1999, eppò dopu in 2006.
http://anazione.com/cernobil.htm
U prefettu di Regione à u Presidente di l’Assemblea di Corsica, u 4 di sittembre 1986 :
« Par délibération visée en référence, votre Assemblée a adopté une motion en vue d’être renseignée sur les conditions dans lesquelles sont assurés en Corse, les contrôles de la radioactivité et l’information des populations en cas d’incident ou d’accident de ce genre.
A titre préliminaire, je me permets de retenir que le premier membre de ladite motion « …sans que l’opinion en ait été informée… » contient une inexactitude rectifiée par la page 4, in fine, du récapitulatif joint à la présente. Dans ce même domaine, je dois souligner que j’avais jugé utile et démocratique de tenir le 30 mai 1986, une conférence de presse en compagnie de MM. ALBERTI (Directeur Départemental de la Protection Civile), SAPIN (Directeur des Services Vétérinaires) MAURY (Ingénieur Sanitaire Départemental), qui avaient rendu compte avec loyauté et compétence de l’évolution des prétendues radiations sur la Corse. Certains journalistes ont cru, ultérieurement, bon de crier à la « désinformation », oubliant qu’ils avaient été présents à cette même conférence de presse.
Les questions posées appellent de ma part les réponses suivantes :
1) Les prélèvements permettant le contrôle de la radioactivité sont en charge :
a) des services de la Météorologie Nationale pour la radio-activité atmosphérique. Une membrane faisant office de filtre est adressée chaque jour (depuis près de vingt ans) par la station météorologique de CAMPO DELL’ORO au service Central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) du Ministère de la Santé.(1)
b) Les services de la DASS prélèvent des échantillons de laits, d’eau de mer et d’eau douce et les adressent chaque mois au SCPRI dans des flacons spécialement conditionnés.
c) 34 appareils « Alarme-radia-air » sont installés depuis 15 ans en région CORSE, dans des brigades de gendarmerie le plus souvent (31) dans les centres de secours de sapeurs-pompiers (à AJACCIO et BASTIA) et à la Base Aéronavale d’AJACCIO.(…) Dans la nuit du 30 avril au 1er mai dernier, seul l’appareil des pompiers d’AJACCIO s’est déclenché pour une valeur affichée de 0,5 millirem, alors que tous les autres appareils de CORSE (y compris celui d’ASPRETTO) restaient muets. (…)(3)
2) Seul le SCPRI est en mesure d’analyser les prélèvements réalisés et surtout d’en interpréter correctement les résultats.
En effet, cet organisme, qui fait autorité sur le plan européen et mondial(2), a accumulé depuis vingt ans des études et des données scientifiques qui lui ont donné une expérience inégalable dans ce domaine.(…)
Dans le cas particulier de TCHERNOBYL, le SCPRI, au vu des renseignements recueillis, a immédiatement informé les services publics et la presse des effets négligeables de cet accident sur la santé des populations en France.
Cette voix autorisée n’ayant pas reçu d’écho suffisant, j’ai été amené à donner d’abord les indications utiles à la presse locale dès le 30 mai.
Là encore, les informations officielles ont été quelque peu occultées par des rumeurs dont le côté « sensationnel » paraissait beaucoup plus passionnant que la banale réalité.
La campagne d’intoxication, s’étant poursuivie pendant le mois de juin, j’ai obtenu la participation du Docteur MORONI, médecin biologiste, Directeur adjoint du SCPRI, et de Mme de SUZZONI, polytechnicienne, conseiller technique du Ministre de la Santé, à une conférence de presse que j’ai organisée le 15 juillet dernier dans mon bureau.
La clarté et la pertinence des réponses données aux journalistes par ces deux éminents spécialistes ont permis enfin de lever les dernières craintes de la population insulaire.
Pour compléter votre information, je joins sous ce pli trois documents qui vous apporteront les éclaircissements nécessaires sur cette curieuse affaire au cours de laquelle un événement, effectivement très grave pour son environnement immédiat (en RUSSIE), a été transformé en une campagne virulente contre l’industrie nucléaire en Europe Occidentale et en France.(4)
Il est vrai que cette manœuvre a pu réussir grâce au manque de connaissance du public sur la radioactivité. (…) »
(1) Nantu à i raporti trà a Meteorologia Naziunale è u SCPRI, ci vole à ramintassi chì à l’epica di u scumpientu, false carte meteo sò state fatte è publicate à a televisiò, per facci crede chì u nulu di Cernobil s’era arestatu à a fruntiera francese cum’è una vittura davant’à un postu di dugana !(NDAR)
(2) Quessu, u dettetore, viaghjava bè. Ma pudia inchietà a ghjente. Allora, l’amministrazione a trovu subitu a soluzione : l’hà fattu sbrancà ! Hè quant’à rompe u termometru per fà calà a frebba…(NDAR)
(3) Avà, incù tutte e bugie chì sò state scuperte, più nimu ùn pò pretende chì u SCPRI a fattu, à l’epica, u so travagliu cum’ellu si deve. U so direttore, Pierre Pellerin hè statu messu in esamine. Per avà, hè presuntu nucente.(NDAR)
(4) Eccu u prublema : a verità minacciava u pianu di sviluppu nucleare francese.
Pruposta di resoluzione dipusitata davanti à u Parlamentu Aurupeu, da Mma BLOCH von BLOTTNITZ, u 2 di ghjugnu 1987:
« Le parlement européen,
A. considérant que le public vient seulement d’apprendre que la Corse compte parmi les régions de la communauté qui ont été le plus contaminées par les retombées radioactives dues à l’accident majeur de TCHERNOBYL,
B. considérant que la population de la Corse n’a été mise en garde en aucune manière contre les dangers de la contamination radioactive,
C. considérant que les autorités responsables n’ont appliqué aucune mesure de protection en Corse,(1)
1. souligne que les dommages causés à la population et aux animaux par les retombées de TCHERNOBYL seront les plus graves là où les mesures les moins efficaces ont été opposées à la contamination la plus forte ;
2. estime dès lors que la population de la Corse est particulièrement menacée ;
3. fait remarquer que des observations non officielles concernant l’état sanitaire des bovins et d’autres animaux ainsi que leur descendance suscitent en Corse comme en Bavière de vives préoccupations ;
4. estime qu’en raison précisément de la gravité des négligences, il est urgent d’appliquer en Corse des mesures de radioprotection et de prévention ;
5. demande des études systématiques des effets des retombées sur les hommes et les animaux en Corse ;
6. rappelle que cette demande a été formulée à plusieurs reprises par le Parlement européen ; (2)
7. invite la Commission et les autorités françaises compétentes à donner suite à cette demande ;
8. charge son Président de transmettre le présente résolution. »
(1) Si vede chì issa pusizione hè assai luntana di quella di l’amministrazione francese (cf. supra : lettera di u prefettu à u presidente di l’Assemblea di Corsica in 1986).(NDAR)
(2) In fatti ci vulerà aspettà torna 12 anni è a muzione di u gruppu naziunalistu à l’Assemblea di Corsica, in 1999, eppò dopu in 2006.
http://anazione.com/cernobil.htm
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